Maître d’apprentissage

Le maître d’apprentissage n’est pas d’abord un formateur, mais un producteur qui partage progressivement son savoir et ses savoir-faire avec un jeune. Les modalités de transferts des savoirs et savoir-faire ne sauraient être détachées du professionnalisme du maître d’apprentissage. Elles en sont partie intégrante. (Source :G. VANDERPOTTE)

Il existe un Titre Consulaire de Maître d’Apprentissage, créé en 2003 par le réseau des Points A, qui vise à reconnaître et valoriser la fonction de maître d’apprentissage dans les entreprises.

Le Maître d’apprentissage est la personne directement responsable de la formation de l’apprenti et celle qui assume la fonction de tuteur.

Le Maître d’apprentissage peut être soit le chef d’entreprise, soit un salarié de l’entreprise.

Il doit être majeur et offrir toutes les garanties de moralité (CT L 117.4).

Des compétences professionnelles sont exigées :

Il doit être titulaire d’un diplôme ou titre d’un niveau équivalent à celui préparé par l’apprenti et justifier de 3 années d’expérience professionnelle en relation avec la qualification visée par le diplôme ou titre préparé. A défaut de posséder ce diplôme, il doit avoir exercé pendant 5 ans l’activité professionnelle en relation avec la qualification visée par le diplôme ou titre préparé et justifier d’un niveau minimal de qualification.

L’employeur peut recruter un ou plusieurs apprentis (de tous niveaux de qualification : du CAP au titre d’ingénieur) en fonction des effectifs de l’entreprise de leurs compétences.

Un employeur peut-être maître d’apprentissage de 2 apprentis, un salarié de l’entreprise ne peut-être maître d’apprentissage qu’un seul apprenti, sauf si l’employeur lui délègue le pouvoir d’en former 2 à sa place (Notion de "Maître d’Apprentissage confirmé" R 117.21 à 117.26).(CFA interconsulaire méditerranée)

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