Les individus coopèrent s’ils ont plus à gagner qu’à perdre

Les individus coopèrent par nécessité, ou "pour gagner" en sécurité, en facilité ou en plaisir.

Lorsqu’un individu ne peut atteindre son objectif ou lorsque les gains obtenus seul sont moindres que ceux obtenus à plusieurs, alors il coopère.

Le cardinal, Guyonnet et Pouzoullic (1997) hiérarchisent quatre raisons pour lesquelles les individus sont amenés à coopérer.

Ces raisons, par ordre d’importance décroissante sont la nécessité, la sécurité, la facilité et le plaisir.

  • "La coopération comme une nécessité". Dans cette perspective, l’individu considère qu’il est indispensable qu’il s’associe à un autre (partenaire) : ses compétences ou ses disponibilités sont insuffisantes de telle sorte que sans l’autre il est incapable de mener à terme sa tâche." (1)
  • "La coopération comme une relation de "sécurité". "Dans ce cas de figure, l’individu considère que la coopération permet de répartir le risque entre lui et son partenaire" (1) alors même qu’il dispose des compétences requises pour atteindre l’objectif recherché.
  • "La coopération comme une relation de "facilité". Dans une relation de coopération, le partenaire peut aussi faciliter la réalisation de l’objectif à atteindre par une optimisation des efforts ( …). Le partage de la charge de travail permet de parer à une surcharge éventuelle [et conduit] dès lors à l’amélioration de la qualité et de ce fait à des
    résultats plus fiables"(1).
  • "La coopération comme un "plaisir". La coopération peut parfois être le résultat d’une action guidée par le pur plaisir de l’individu, considérant ainsi qu’un travail à deux est plus agréable. Son partenaire aura dès lors un rôle moteur et motivant,
    qui donnera l’envie de réaliser ce projet". (1)

(1) Les fondements de la coopération, Costin Zahara, Ensan/Grid/ESTP 2003

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