La coopération : généralités

Co-opérer c’est travailler ensemble, à une oeuvre commune. La coopération implique dépendance et solidarité vis-à-vis d’un groupe. La coopération est donc le fait, pour une personne, de s’adonner consciemment à une activité complémentaire de celle d’autres personnes dans le cadre d’une finalité commune, dans un groupe donné (Encyclopédie Universalis).

Pour E. Durkheim (1858-1917), la division du travail est la source de la coopération : "la coopération ne va pas sans la division du travail. Coopérer en effet, c’est se partager une tâche commune."

T. Hobbes (1651) pense que l’homme ne peut coopérer qu’en présence d’un pouvoir central fort qui contrôle les comportements égoïstes résultant d’une compétition impitoyable.

R. Axelord (1984) montre que, malgré la tendance de l’homme à l’égoïsme, la coopération peut exister sans intervention du pouvoir central.

Cependant, pouvoir central ou pas, la coopération au sein d’un groupe n’est pas spontanée.

Selon Richard Dankins (Biologiste britanique né en 1941), l’adversaire des membres d’un groupe est souvent à l’intérieur même de ce groupe : "un brontosaure ne cherche pas à courir plus vite que le tyranausaure qui le poursuit (ce qui lui serait impossible), mais simplement plus vite que les plus lents de ses collègues" (citation extraite de http://fr.wikipedia.org/wiki/dilemme_du_prisonnier)

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