Généralités sur l’évaluation

Évaluer, c’est comprendre, éclairer l’action de façon à pouvoir décider avec justesse de la suite des événements.
L’évaluation est une démarche ou un processus conduisant au jugement et à la prise de décision.

C’est un jugement qualitatif ou quantitatif sur la valeur d’un processus, d’une situation ou d’une organisation, en comparant les caractéristiques observables à des normes établies, à partir de critères explicites, en vue de fournir des données utiles à la prise de décision dans la poursuite d’un but ou d’un objectif.

Quels sont les apports d’une évaluation ?
C’est un outil d’aide à la décision, qui contribue également au pilotage.

  • Elle vise à se forger une opinion sur la valeur d’une action, d’un programme, d’une politique.
  • Elle permet d’assurer le suivi dans le temps d’une action ou d’un programme.
  • Elle constitue un outil de travail et de progrès. Elle n’est jamais une sanction.


Quand évaluer ?
On distingue le plus souvent, l’évaluation a priori, a posteriori et chemin faisant.

En réalité, on se trouve la plupart du temps, dans des formes hybrides aux trois types d’évaluation énoncées précédemment, car beaucoup d’actions et activités ne s’arrêtent jamais mais se transforment.

L’évaluation ne doit pas être déconnectée de l’action, au risque que ses résultats n’intéressent plus personne.
Il est important de trouver le moment où les résultats produits présentent de l’intérêt pour servir d’aide à la décision ou influer sur les comportements et les pratiques.

Quelles sont les limites d’une évaluation ?
Une évaluation n’est pas une démarche exhaustive. Elle nécessite de :

  • Faire des choix, c’est-à-dire :
    • se concentrer sur ce qui pose réellement problème,
    • préciser sur quel aspect on souhaite approfondir ses connaissances.
  • Choisir ce que l’on va évaluer en fonction des leviers d’actions dont on dispose.
  • Proportionner les ambitions de l’évaluation aux enjeux et aux moyens qui lui seront consacrés.

Voir aussi :

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